Module 2: Les TA… pourquoi?

ÉTUDES DE CAS : Monique, 6e année.

Monique est en 6e année : elle est vive et vraiment créative, mais elle a été diagnostiquée comme ayant un trouble d’apprentissage. L’évaluation psychoéducative faite par le psychologue du conseil scolaire montre que Monique a un trouble d’apprentissage qui nuit aux fonctions suivantes :

• au traitement de l’information,
• à la mémoire de travail,
• aux compétences en phonétique.

Ces fonctions cognitives sont nécessaires à la plupart des compétences scolaires, notamment la lecture, l’écriture et les mathématiques.

Entre autres arrangements, le Plan d’enseignement individualisé (PEI) de Monique préconise d’utiliser les TA suivantes :

• Logiciel de schématisation conceptuelle, qui permettra de minimiser l’effet de ses difficultés de mémorisation sur ses compétences en rédaction. Au lieu d’avoir à se souvenir de toutes ses idées pour les introduire dans le bon ordre (ce qui fait appel à la mémoire de travail), Monique utilise un logiciel lui permettant de créer une représentation visuelle de chacune de ses idées, pouvant être réaménagée comme elle l’entend.
• Logiciel texte-voix, qui permet de transformer un texte imprimé en format audio. Monique peut ainsi se concentrer sur la compréhension des idées présentées plutôt qu’essayer de saisir et d’épeler chaque mot, pour ensuite oublier ce qu’elle vient de lire à la fin de chaque phrase.
• Logiciel voix-texte, car les difficultés de Monique en phonétique et les limites de sa mémoire de travail nuisent à ses compétences en rédaction. D’une part, il est difficile pour elle d’associer les lettres et les sons et, d’autre part, il lui est presque impossible de se souvenir des règles de grammaire et de les appliquer au texte qu’elle est en train de rédiger.

Une fois que Monique eût maîtrisé les outils de TA, son enseignant a commencé à remarquer que Monique était moins frustrée quand elle devait rédiger. Il a également remarqué qu’elle était plus encline à exprimer ses pensées lorsque les élèves de la classe discutaient de leurs lectures, et ce, probablement parce qu’elle avait mieux compris les textes.